Parutions

2010 : Pôle Marionnette à Gonesse !

Le théâtre de marionnette rééquilibre la prédominance de l’art industriel sur celui de proximité.
Il éveille l’attention et se plait à la distraction.
Il se donne en spectacle pour la méditation des esprits naïfs ou savants.

Un théâtre de marionnettes à Gonesse

Sans déroger à la vocation du Théâtre Sans Toit – qui est de présenter ses spectacles en France et à l’étranger – Gonesse deviendrait son centre de création.

Pour ce faire, l’adaptation de la Compagnie aux caractéristiques de la ville et de ses habitants est indispensable. C’est en effet une action en concertation qui permettra d’augmenter la fréquentation du public lors des manifestations culturelles.

C’est un pari sur l’avenir pour un théâtre différent qui est lancé !

Deux lieux

L’auditorium de Coulanges

est un lieu privilégié pour les représentations et pour les répétitions.

Un local

Avant les répétitions
C’est un lieu d’élaboration : maquettes des projets, marionnettes et les petits éléments scéniques y sont conçus.

Pendant les répétitions
À la différence du théâtre « ordinaire », le théâtre de marionnettes doit jouxter un atelier. Les allers et retours des marionnettes et des éléments de décors, de la scène à l’atelier sont constants.

Hors temps de création
Le local est un lieu de relation. Relation immédiate avec l’équipe culturelle. Relation logistique du Théâtre Sans Toit à partir d’une bureautique appropriée. Lieu de visites, de rendez vous, de réunions et de contacts.

Le projet du théâtre Sans Toit

Le projet de la Compagnie considère tour à tour l’action artistique, l’évènementiel et la création.

L’action artistique

Ce sont de petits théâtres mobiles très rudimentaires. Ils circulent dans les classes, les médiathèques, les locaux associatifs, les hôpitaux, les appartements. Ils sont dits « rudimentaires » dans la mesure où ils doivent entretenir chez les spectateurs l’impression que cela est simple et facile, réalisable par chacun. Ils durent peu afin de ménager un temps d’échange suffisant sur une rencontre d’une heure. Ils sont pris en charge par deux comédiens qui interprètent et manipulent des sujets tout près du public.

L’évènementiel

C’est le « théâtre de la cité » au sens propre. Un spectacle participatif – en lien avec l’école de musique par exemple – pourrait s’engager sur une année scolaire. Enfants et artistes sont ensemble sur le plateau. Les enfants se trouvent dans la situation de présenter une oeuvre pour leurs parents, pour les habitants. Les uns sont valorisés par les autres et réciproquement dans un parcours artistique qui s’exprime lors d’une représentation d’exception.
En projet : Cailloux avec un choeur d’enfants.
Réalisations précédentes : Les Anges (Forum départemental des écoles de musique et Opéra Bastille), Le Prince heureux avec Angélique Ionatos (Argenteuil).

Les créations

Sur une période de trois ans, deux créations sont envisagées :

« La Nuit »
Création en 2011. Répétitions à partir de septembre 2010.
La marionnette est un « instrument théâtral », comme on dit un « instrument musical ». La Nuit est une histoire pour les petits spectateurs. Elle est sans paroles. Elle raconte comment, une nuit, la Marionnette est née du Songe et de la Peur. C’est un « nocturne » pour guitare et quelques instruments de théâtre.
La mise en scène privilégie la manipulation traditionnelle à gaine, en castelet. La Nuit vise à associer l’idée stéréotypée de la marionnette à son expressivité la plus contemporaine. C’est un caprice cinétique et musical.
Cette création est reliée au mouvement « Marionnette et musique » du Festival théâtral du Val d’Oise en 2011.

« Un qui est doux »
Création fin 2012.
Un ballet-jazz de marionnettes et de musiciens. Deux amis inséparables visitent les enfers.

Une politique de compagnonnage à Gonesse

Afin de construire cette résidence le Théâtre Sans Toit souhaiterait développer des compagnonnages ponctuels. Les ponts entre le cinéma d’animation et le théâtre d’animation paraissent naturels, de même avec les arts plastiques et la musique (dans ce dernier domaine la compagnie l’a plusieurs fois montré dans ses spectacles). Les ressources de la Ville de Gonesse sont les premières à solliciter.

Par ailleurs le développement de la transmission de l’art de la marionnette est une constante du Théâtre Sans Toit.
Les élèves de L’École Supérieure Nationale des Arts de la Marionnette (ESNAM) peuvent être appelés à participer à des parrainages d’ateliers.
Les trois nouveaux Centres de Développement des Arts de la Marionnettes (CDAM) en région parisienne sont des relais d’enseignement et d’expérimentation dont les approches pourraient conforter une position artistique originale de la Ville. Qu’ils se perfectionnent dans leur art ou qu’ils découvrent la marionnette, les stages d’approche de la marionnette restent des événements intenses pour les adultes et pour les enfants.